CROISSANCE URBAINE ET VULNERABILITE AU RISQUE D’INONDATION DANS LA COMMUNE DE 7 EME ARRONDISSEMENT DE N’DJAMENA (TCHAD) – Ahoho

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CROISSANCE URBAINE ET VULNERABILITE AU RISQUE D’INONDATION DANS LA COMMUNE DE 7 EME ARRONDISSEMENT DE N’DJAMENA (TCHAD)

Publication Date : 22/12/2024


Author(s) :

Christian DAOUDINGADE, Joseph YOUTA HAPPI, Laohoté BAOHOUTOU.


Volume/Issue :
Volume 18
,
Issue 33
(12 - 2024)



Abstract :

Le phénomène des inondations demeure une préoccupation majeure tant pour les populations de la capitale tchadienne que pour les acteurs politiques. Les inondations sont de plus en plus amplifiées par les facteur humains (occupation anarchique du sol, la forte urbanisation, les comportements inappropriés et inciviques) du milieu, elles sont à l’origine de nombreuses pertes matérielles, financières et humaines. La population du 7 ème arrondissement de N’Djamena demeure vulnérable aux inondations. L’étude portée sur la « vulnérabilité aux inondations dans le 7 ème arrondissement de la ville de N’Djamena » vise à évaluer le degré de la vulnérabilité de la population et les stratégies mises en place par les acteurs pour lutter contre les inondations. Ce travail de recherche est fondé sur une hypothèse selon laquelle le secteur sud-est de la ville de N’Djamena est fortement exposé au risque d’inondation compte tenue de la forte croissance des occupations anarchiques de sol. Pour vérifier cette hypothèse, une démarche hypothéticodéductive basée sur la collecte des données documentaires, des observations de terrain, et une enquête auprès de 80 ménages a été adoptée. Les recherches se sont également appuyées sur des analyses diachroniques qui ont permis la restitution de l’évolution de l’occupation des sols. En effet, l’évolution montre que le bâti est passé de 1 932,85 ha en 1990 à 5 226,21 ha en 2019, soit 3 293,36 hectares intégrés dans les zones inondables. Les résultats obtenus attestent que le 7 arrondissement de la ville de N’Djamena est fortement exposé aux inondations avec un degré qui varie selon la typologie des bâtis et des niveaux de vie des habitants. Certes, ceux-ci déploient de moyens de lutte mais ils s’avèrent peu efficaces et très souvent inutiles. Par ailleurs, aucune solution à moyen et à longs termes n’est envisagée par les habitants qui ne pensent qu’à gérer les situations à court terme.


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