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A l’instar des autres villes africaines, Ouagadougou connait une évolution aussi démographique que spatiale. Ce changement impacte considérablement l’environnement et la ressource en eau, entrainant ainsi une précarité continue des conditions d’hygiène et de vie des populations. La présente recherche vise à comprendre la dynamique de la transmission de la fièvre typhoïde, à l’aide des outils du Système d’Information Géographique (SIG) dans la ville de Ouagadougou. Le constat fait sur l’évolution des cas de fièvre typhoïde enregistrés et les données sur la provenance des patients ont orienté l’étude vers les secteurs urbains les plus touchés. L’enquête terrain a concerné les secteurs 17, 16, 19, 45, 40, 27, 10 et 41 à cause de leur proximité avec des quartiers spontanés et/ou des cours d’eau. Au total, 257 ménages des secteurs urbains fortement à risque ont permis de renseigner les questionnaires. Ainsi, l’étude a révélé que la plupart des quartiers spontanés et ceux à proximité du barrage de la ville concentrent davantage des facteurs impliqués dans la transmission de la fièvre typhoïde. Par ailleurs, l’usage des outils SIG a permis d’identifier la répartition spatiale des cas de fièvre typhoïde dans la ville de Ouagadougou. Ces outils ont servi à mettre en lumière les zones à risque propice à l’apparition et la transmission d’endémies d’origine hydrique comme la fièvre yphoïde et les différents facteurs de leur propagation dans notre zone d’étude.