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L’importance de l’eau pour la survie de l’homme a valu son intégration aux normes des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) puis des Objectifs de Développement Durable (ODD). En dépit des avancées constatées depuis 2015 en matière d’accès à l’eau potable, l’OMS soutient qu’en 2017, plus de 2 milliards de personnes, soit 30% de la population mondiale, n’ont toujours pas accès à des services d’alimentation hydraulique domestique. La situation reste plus complexe dans les villes africaines. Man, en Côte d’Ivoire en est une illustration. En effet, l’accès à l’eau potable dans cette ville et particulièrement dans les quartiers défavorisés demeure une préoccupation majeure malgré une production suffisante. Cette étude vise à mettre en évidence, les facteurs qui entravent la bonne desserte en eau potable des quartiers défavorisés de la ville de Man. Les données sur lesquelles s’appuie cette recherche sont issues des sources secondaires et des enquêtes de terrain conduites auprès des autorités institutionnelles et des ménages. L’étude montre un taux de raccordement de moins de 21% dans les quartiers défavorisés notamment Belleville, Doyagouiné 1, Kennedy et Mistrot. Ce faible taux s’explique par l’installation anarchique sur des sites à relief accidenté, la vétusté et le sousdimensionnement des conduites d’eau, les dispositions économico-juridiques.