LES PRODUCTIONS MARAICHERES AUX ABORDS DES VILLAGES FACE AUX MALADIES PROFESSIONNELLES DES AGRICULTRICES DANS LE DEPARTEMENT DE KORHOGO EN CÔTE D’IVOIRE – Ahoho

Ahoho

LES PRODUCTIONS MARAICHERES AUX ABORDS DES VILLAGES FACE AUX MALADIES PROFESSIONNELLES DES AGRICULTRICES DANS LE DEPARTEMENT DE KORHOGO EN CÔTE D’IVOIRE

Publication Date : 21/12/2024


Author(s) :

Adama TOURE.


Volume/Issue :
Volume 18
,
Issue 33
(12 - 2024)



Abstract :

Dans le département de Korhogo, les bas-fonds qui constituent l’espace de productions agricoles dévolu aux femmes, exposent ces dernières aux pathologies professionnelles qui affectent leur activité. Pour mieux cerner le lien entre ces maladies et les productions maraichères, nous avons initié l’étude intitulée « les productions maraichères aux abords des villages et les contraintes de santé des agricultrices dans le département de Korhogo ». La méthodologie utilisée repose sur l’enquête de terrain menée auprès de 321 producteurs choisis sur la base d’une méthode probabiliste dans les souspréfectures Koni, Korhogo, Karakoro et Sohouo. A ces enquêtes de terrain, s’ajoutent des observations directes faites sur le terrain et des entretiens menés avec des agents de la direction Départementale de la santé. Les résultats de l’étude montrent que les productions maraichères aux abords des villages engendrent des maladies professionnelles dont les plus importantes, selon les productrices, sont le paludisme (97,51%), d’autres maladies parasitaires (84,42%), la diarrhée (30,53%), l’anémie (26,79%) et l’hypertension (8,1%). Ces maladies provoquent des arrêts de travail d’une semaine à un mois qui impactent négativement les productions. Pour lutter contre ces pathologies, les productrices ont adopté des méthodes préventives et curatives. Dans la lutte préventive, les moustiquaires et la diversité alimentaire sont utilisées pour combattre respectivement le paludisme et l’anémie. Concernant la lutte curative, les productrices optent majoritairement pour les soins dans les centres de santé (72,22%) devant le recours à l’indigénat et l’automédication. Plus adoptée à Sohouo et Karakoro qui comptent un plus grand nombre de productrices jugeant leurs productions suffisantes, la méthode préventive semble favorable aux productions.


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