ACCESSIBILITÉ ROUTIÈRE ET NIVEAU D’ATTRACTION TOURISTIQUE DANS LES VILLAGES DE LA RÉGION DU SUD-COMOÉ (CÔTE D’IVOIRE)
Abstract
La région du Sud-Comoé comprend
environ 178 villages qui présentent dans leur
quasi-totalité, des potentialités touristiques.
Toutefois, plusieurs facteurs dont l’accessibilité
provoquent une disparité des attractions
touristiques dans l’espace rural de cette région. En
cela, cette étude a pour objectif d’analyser
l’attraction des destinations touristiques rurales de
la région du Sud Comoé en rapport avec les
indicateurs de leur accessibilité.
Pour sa mise en œuvre, la recherche documentaire
et l’approche de terrain ont été mobilisées. En
effet, cette étude a été réalisée non seulement à
travers les échanges entre experts, des entretiens
avec des acteurs clés internes et externes du
tourisme dans les villages mais aussi, des sondages
sur les raisons du choix des villages pour des
pratiques touristiques auprès des visiteurs et
potentiels voyageur-visitant et des opérateurs.
L’accessibilité routière constitue un indicateur de
fréquentation touristique. Elle s’évalue à travers
les distances des destinations en rapport avec les
foyers émetteurs des visiteurs, les modes d’accès et
l’état des voies d’accès aux zones touristiques. De
l’analyse des données de distance, il ressort que
96,7% des villages sont situés à moins de 20 km
des grandes villes qui constituent les principaux
foyers émetteurs. Par ailleurs, 68% des villages
enquêtés disposent de plusieurs voies d’accès,
contre 32%. Cependant, l’enquête de terrain a
relevé que seulement 14,2% des²&² voies d’accès
sont en bon état. Par conséquent, plusieurs
villages à forte potentialité touristique demeurent
encore des attractions mineures à cause de l’état
de leur voie d’accès qui présentent des risques
d’insécurité, d’accident et de dégradation des
véhicules.
ACTEURS POUR L’ECONOMIE CIRCULAIRE DANS LE GRAND LOME AU TOGO
Abstract
La gestion des déchets solides fait appel
à des méthodes qui, de manière pratique, renvoient
aux techniques et comportements nouveaux ; ce
qui donne lieu à l’activité de l’économie circulaire.
La présente étude s’attache d’analyser le rôle des
acteurs de l’économie circulaire dans la gestion
des déchets solides dans le Grand Lomé au Togo.
La méthodologie adoptée est basée sur la
recherche documentaire, l’observation, la collecte
des données sur le terrain puis leur analyse.
Il ressort que le cadre physique et humain est
favorable à la pratique de l’activité de l’économie
circulaire. Les acteurs de cette activité sont les
producteurs, les récupérateurs puis les acteurs
institutionnels. Par rapport à l’importance de la
population, 100 personnes sont enquêtées au titre
des producteurs, ce qui représente 0,01%. Mais
ceux-ci ne sont pas présentés dans les résultats.
Les entreprises d’économie circulaire ont été
systématiquement recensées. Celles-ci sont
composées des vendeurs sédentaires ainsi que les
entreprises de compostage. Sur les 117 unités
recensées, 30 sont enquêtées, soit 25,6%. Au total,
200 personnes ont été enquêtées au titre des
producteurs et entreprises de récupération de
déchets solides dans la perspective de l’économie
circulaire dans le Grand Lomé. Dans la
récupération des métaux, les plus de 30 ans
dominent le secteur de la récupération de déchets
solides. Ils constituent la grande majorité avec un
taux de 37,5% contre un taux relativement faible
des mineurs (5%). La récupération, le traitement,
la transformation, la valorisation, le compostage,
la vente de ces produits de récupération sont les
activités de la gestion des déchets. Ces pratiques
visent généralement non seulement à leur procurer
du revenu mais à réduire l’effet des déchets solides
sur la santé, sur l’environnement et sur
l’esthétique du paysage. Un encadrement est nécessaire afin de permettre à tous les acteurs de
bénéficier de l’évolution de cette activité.