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Author(s):
Awali ABDOULAYE1, Codjo Clément GNIMADI 2, Aboudou Ramanou ABOUDOU YACOUBOU MAMA3, Janvier Dèhou GUEDENON3, Abdou- Madjidou MAMAM TONDRO3, Moussa ADAM GIBIGAYE3.
N°Page : 2-16
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LE PROJET DE TERRITOIRE DE LA BASSE VALLEE DE L’OUEME, UNE SOLUTION A LA RIGIDITE DES ESPACES ADMINISTRATIFS
Abstract
Dans la Commune de Kouandé,
plusieurs techniques sont développées pour la
production du maïs et du manioc. L’objectif de
l’étude était d’évaluer les techniques de production
du maïs et du manioc dans la Commune de
Kouandé au nord-ouest du Bénin.
L’approche méthodologique utilisée comprenait la
collecte des données, leur traitement et l’analyse
des résultats. Les enquêtes socio-économiques ont
été faites dans les villages choisis sur la base de
critères bien définis (la taille de la population
agricole et son implication dans la production
agricole). La méthode de D. Schwartz (1995, p. 94)
a permis de constituer l’échantillon de 209
producteurs. Aussi, six (06) focus group ont-ils été
réalisés dans la Commune. Les analyses
statistiques ont été faites avec le logiciel SPSS. Le
traitement des données et l’analyse des résultats
obtenus ont été faits par le modèle SWOT.
Il ressort des résultats de l’étude que les
techniques traditionnelles de productions du maïs
et du manioc sont utilisées par 80% des
producteurs enquêtés contre 15% pratiquant les
techniques modernes. Les techniques
traditionnelles sont fondées sur la culture
itinérante sur brûlis, alors que les techniques
modernes ont permis l’utilisation par les
producteurs de tracteurs, des engrais chimiques et
des pesticides. De 2008 à 2018, les techniques
traditionnelles de production du maïs et du manioc
ont connu une régression à hauteur de 9%. Par
contre, de 2008 à 2018, les techniques modernes ont progressé de 39%. Cela s’explique par
l’utilisation des machines agricoles, des produits
phytosanitaires et l’utilisation de semences
améliorées. Malgré la progression des techniques
modernes de production, celles traditionnelles sont
plus utilisées à Kouandé. Cela est dû, selon 47%
des producteurs enquêtés, au coût des instruments modernes.
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Author(s):
Mariam Myriam DAMA BALIMA, Moumouni SANOU, Amadou TRAORE.
N°Page : 17-28
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L’ELEVAGE, UN POTENTIEL PEU EXPLOITE LORS DE LA REINSTALLATION DES POPULATIONS AFFECTEES PAR LES GRANDS AMENAGEMENTS
Abstract
La réalisation des grands aménagements
requiert le déplacement des personnes installées
sur les sites du projet avec des impacts sociaux
négatifs liés à la perte de terres exploitables, de
bétail, la perte de sources de revenus, et la
restriction d'accès à des ressources de production.
Le présent travail a été mené dans le but
d’analyser les faiblesses du système de
réinstallation des populations affectées par les
travaux de construction du nouvel aéroport de
Ouagadougou-Donsin afin d’intensifier les
productions agrosylvopastorales pour lutter contre
la pauvreté.
L’étude a été conduite dans la province de
l’Oubritenga sur un échantillon de base de 471
concessions abritant 887 ménages. Un total de 832
chefs de ménages a fait l’objet d’enquête
individuelle pour identifier le choix de
reconversion souhaitée.
L’élevage de volaille est dominant et représente
63,0% des espèces élevées suivi des caprins
(14,88%), ovins (8,84%) porcins (6,92%) et bovins
(6,33%). L’alimentation des animaux est
essentiellement basée sur le pâturage naturel et les
sous-produits agricoles. Par ailleurs, 75 à 100%
des enquêtés déclarent avoir recours au suivi
sanitaire et aux soins des animaux auprès des
services techniques de l’état. Le choix de
reconversion des populations affectées s’est porté
majoritairement (56,6%) vers l’élevage au regard
des pertes de terre et les besoins en reconversion
ont porté sur l’embouche bovine (52,9 %),
l’embouche ovins/caprins (23,6 %), l’aviculture
(12,8%) et la porciculture 9% .
L’accompagnement des producteurs et la mise en œuvre des formations sollicitées constitueraient un
gage de réussite à la réinstallation des populations
affectées.
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Author(s):
Arouna DEMBÉLÉ, Siaka FANÉ.
N°Page : 155-165
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AGRICULTEURS ET ÉLEVEURS TRANSHUMANTS : DES ACTEURS ÉCONOMIQUES EN CONFLIT DANS LE CERCLE DE YANFOLILA AU MALI
Abstract
Le cercle de Yanfolila est un espace
favorable à l’agriculture. Il est aussi une zone de
prédilection pour les éleveurs transhumants. Cet
article a pour objectifs : connaitre, en plus des
motifs, les modalités (nature, ampleur, distribution
spatiale) des conflits entre agriculteurs et éleveurs
dans le cercle de Yanfolila ; examiner les effets des
conflits sur les activités pratiquées par les acteurs
économiques respectifs. Certaines hypothèses ont
servi de base : divers motifs sont explicatifs de
divers conflits entre les agriculteurs et les éleveurs
transhumants ; les conflits ne se distribuent pas
uniformément dans l’espace du cercle de
Yanfolila ; les conflits présentent des effets
néfastes sur les réalités socioéconomiques des
acteurs.
Le recours à une démarche méthodologique a été
nécessaire pour atteindre les objectifs. Ainsi, des
documents existants et se rapportant à la
thématique ont fait l’objet d’exploitation. De
même, les enquêtes de terrain ont été
indispensables à la réalisation de cet article. Elles
ont permis la collecte d’informations précises
relatives aux conflits entre agriculteurs et éleveurs
transhumants. Globalement les résultats ont
permis de retenir plusieurs motifs déclencheurs de
différents types de conflits. Ils présentent des
incidences sur les activités pratiquées par les
acteurs respectifs. La traduction se manifeste par
d’importantes pertes enregistrées tant bien par des
agriculteurs que par des éleveurs.