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Parmi les causes de l’érosion côtière sur le littoral du Togo, l’action anthropique tient le rôle le plus important. Cette action anthropique se caractérise par la mise en place des installations portuaires, des constructions sur le trait de côte, des barrages, et du prélèvement de sable et de granulats marins. Cette dernière activité est artisanale et est menée par les populations des espaces ruraux situés sur toute la côte du Togo. Au regard du volume de plus en plus important de sédiments prélevés et l’impact sur l’évolution du trait de côte, des alternatives de reconversion sont proposées aux acteurs de cette activité. Une méthode basée sur des entretiens et l’analyse des données spatiales et de terrain a permis d’identifier et de prioriser, avec l’aide des exploitants, les activités génératrices de revenus (AGR) porteuses pouvant être menées dans la zone en remplacement du prélèvement de granulats marins. Au total 7 AGR ont été retenues. Elles permettront aux populations de se reconvertir en pratiquant des activités portant moins de préjudices à l’environnement en attendant la protection en dure de la côte afin de fixer le trait.